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Un référenceur doit-il savoir coder : exemple avec l’architecte SEO

Un référenceur doit-il savoir coder : exemple avec l’architecte SEO

Avec l'émergence de l'architecte SEO, les profils techniques de référenceurs vont-ils supplanter les SEO aux profils éditoriaux ? Même si les atouts techniques d’un référenceur sont intéressants, les récents algorithmes (Pingouin, Panda),  et la philosophie de Google à l’égard du contenu de qualité (promu notamment par l’Author Rank), devraient encore laisser une une belle marge de manœuvre aux SEO éditoriaux.

Alors que les SEO éditoriaux, davantage axés sur l'éditorial, le linkbuilding et les réseaux sociaux, sont le plus nombreux sur le marché du travail, un profil se manifeste de plus en plus : celui d’architecte SEO.

Architecte SEO ? Sous cette dénomination un peu barbare se cache des compétences qui plaisent de plus en plus aux entreprises.

« Nous constatons depuis un an une forte demande de profils SEO techniques, notamment sur des postes à responsabilité », explique le cabinet de recrutement Hureca. « Or, ce type de profils, capable de lire et modifier du code, sont de plus en plus recherchés mais, malheureusement, encore assez rares. Ces profils sont très techniques, idéalement des développeurs web passionnés de SEO. »

Architecte SEO

© Pierre Emmanuel Rastoin

Définition de l'architecte SEO

L’architecte SEO travaille dans la mise en place d’audits techniques, d’outils de pilotage, la reconnaissance des bonnes actions à mener pour le reférencement, la conduite des prestataires comme des équipes.

Ses tâches sont complémentaires avec celles du SEO éditorial : il est davantage dans une réflexion autour des actions et des outils à mettre en œuvre dans une stratégie de référencement. Il travaille pour cela avec la direction. Sa rémunération est légèrement supérieure à celle des SEO éditoriaux.

Architecte SEO versus SEO éditoriaux

Si le référencement comporte une pluralité de tâches et de missions, le cloisonnement entre développeurs et référenceurs devrait s’estomper avec ce nouveau métier. Des développeurs pourraient venir rejoindre les équipes SEO, pour éventuellement devenir SEO à part entière, alors que des SEO aux profils plus éditoriaux pourraient davantage s'essayer au code,  pour répondre aux besoins croissants des entreprises.

Cela pose de manière plus assidue la question :  un référenceur doit-il savoir coder ? S'il existe autant de spécificités de référenceurs que de sociétés, connaitre le HTML et le CSS, pour savoir lire un code source, ou avoir des notions de PHP ou de Javascript, apparaît important pour connaitre le langage utilisé par Google. Plus spécifiquement, pour les référenceurs travaillant en agence web, cela permet :

  • De mieux comprendre la lecture faite par un ordinateur.
  • De pouvoir dialoguer plus facilement et efficacement avec les développeurs.
  • De corriger certaines failles d'un site sans passer par eux.
  • (…)

Ceci étant, beaucoup de référenceurs s'en sortent très bien sans ce bagage technique, notamment grâce aux besoins et missions dévolus par leur entreprise. D'autant que le contenu de qualité reste primordial pour un bon référencement.

Et vous, qu’en pensez-vous ?

3 réponses

  1. Elisabeth
    Tous ces métiers vont se confondre. Je pense que c'est déjà le cas. Il suffit de regarder les offres d'emploi, un community manager doit savoir, au delà d'animer les réseaux sociaux, être un rédacteur web, un rédacteur SEO, si en plus il peut toucher deux lignes de code, l'entreprise lui dira merci. Et oui, il y a moins en moins de poste, il faudra savoir de plus en plus faire de choses...
  2. Tout comme un lecteur ne doit pas forcément savoir rédiger, un référenceur n'a pas besoin de savoir coder. Il doit cependant savoir lire et comprendre le code afin de donner les directives au développeur qui apporteras les bonnes modifications techniques. D'autant qu'au jour d'aujourd'hui il existe bon nombre de cms SEO Friendly dont le meilleur est incontestablement Wordpress associé au plugin "wordpress SEO" de Yoast.com. Si en plus vous utiliser Genesis de Studiopress.com vous arrivez à fabriquer des bombes atomiques en optimisation technique au SEO, SANS SAVOIR CODER. Par contre un SEO doit savoir utiliser les outils disponibles comme "Sceamingfrog" pour savoir auditer un site ainsi que les outils d'analyses de trafic. C'est un vaste monde ou le responsable SEO doit suivre l'évolution des moteurs de recherches et rassembler les compétences d'un rédacteur, d'un développeur, d'un designer, d'un intégrateur, d'un spécialiste en analytics (qui devient un métier à part entière), d'un infographiste, d'un marqueteur et que sait-je encore. Il est bien évident qu'un Référenceur ne peut pas tout maîtriser. Sa mission est de connaître les bonnes pratiques du SEO ainsi que les facteurs bloquants comme les menus en Javascript ou les menus à facettes sur les sites e-commerce et de mettre en oeuvre des solutions pour corriger les problèmes. Personnellement j'ai former quelques développeurs bien plus pointus que moi en code sur le SEO. Et on s'aperçoit vite qu'ils ignorent bien souvent les facteurs bloquants sur un site. Autre problème, un développeur est un technicien, il n'aime pas rédiger ou faire du marketing dans la plupart des cas. Je vous garantie qu'un bon rédacteur former aux techniques SEO qui utilise un cms SEO Friendly sera bien plus performant qu'un développeur pour la simple raison que le plus difficile n'est pas de développer le contenant, mais de rédiger le contenu d'un site ainsi que les articles sur un blog qui vont intéresser et engager les visiteurs d'un site. Tout un art. A chacun son métier.
    • Effectivement, la rédaction de contenu et le marketing restent prépondérant pour le référenceur, notamment avec les CMS SEO friendly. Néanmoins, comme vous le dites, le référenceur est amené à toucher à une pluralité de compétences : rédacteur, développeur, designer, intégrateur... Cela pose la question de la spécialisation dans un de ces domaines ou, au contraire, celle de la globalisation de ces savoirs avec l'arrivée d'un référenceur "tout en un", à l'image du JRI (Journalistes Reporter Images) en journalisme, qui assume désormais seul la prise de son et la prise d'images lors d'un reportage. Une hybridation des différents métiers souvent typique des métiers émergents sur internet.

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