Google Plus : astuces pour un référencement stratégique
Comment utiliser Google + pour améliorer son positionnement naturel ? C’était l’intitulé de la vidéoconférence du mardi 14 janvier. Plus de deux cents personnes ont écouté l’intervention de Jean-François Longy, créateur de l’agence de webmarketing et de référencement CyberCité. Pour lui, comme pour beaucoup de référenceurs, Google Plus devient indispensable pour une bonne stratégie de référencement naturel.
Intérêt des extraits enrichis de Google Plus
Google Plus se distingue des autres réseaux sociaux par son approche profil. Avec ce réseau social, l’individu ou l’entreprise partage en fonction de leurs centres d’intérêts et non plus seulement de leurs amitiés. La création d’un profil personnel ou d’une page d’entreprise, fait souvent apparaître un résultat personnalisé sur Google.
C’est ici un des intérêts de Google Plus. Relié à un profil, le résultat apparait avec une image dans les moteurs de recherche. Selon les tests de CyberCité, l’apparition de l’extrait enrichi de l’auteur permet d’augmenter par trois l’audience. Cette augmentation du taux de clic est d’autant plus importante que les sites concurrents n’ont pas de profil Google Plus relié à leur page.
Pour créer un profil adapté à chacun, Jean-François Longy estime nécessaire de faire la distinction entre vie privée et vie professionnelle. Il faut partager les contenus de son entreprise sur un compte professionnel, avec un personnage fictif, sorte de « porte-parole de la boite ». Cela afin que les salariés, qui changent d'entreprise, puissent partager de nouveaux contenus sous l'identité de leur nouvelle société. Pour les autres, comme Jean-François Longy, fondateur de Cybercité, partager les contenus de son entreprise avec son propre nom associé à son profil pose moins de problèmes, car il s’identifie avec sa société.
Intérêt des Plus 1 de Google Plus
Autre intérêt de Google Plus, les Google Plus un, sortes de « J’aime » de Facebook. Pour Jean-François Longy, « Les Google Plus un n’améliorent pas beaucoup l’audience, car ce réseau social est encore peu fréquenté. Par contre, les Google Plus un peuvent avoir un impact sur le référencement. Au contraire, des « J’aime » de Facebook, qui améliorent l’audience d’un site, mais pas forcément son référencement. »
Pour Jean-François Longy, le manque de personne sur Google Plus ne nécessite donc pas pour l’instant de stratégie de contenu très impressionnante. « On peut partager des choses plus légères que sur Facebook, où il y a généralement plus de choses vues ». Ceci est d’autant plus important que les utilisateurs pas assez actifs sur Google Plus peuvent se voir retirer leur photo dans les résultats des moteurs de recherche.
Intérêt de la probable future notoriété de Google plus
Si Google Plus pâtit encore de son manque de notoriété, cette situation devrait changer. « Pour le référencement, la grande différence se fait moins sur le contenu, où il est difficile de se différencier pour des sites de e-commerce, ni sur la partie technique, avec les CMS, dont certains, comme WordPress ou Drupal, sont relativement bien optimisés pour le SEO », estime Jean-François Longy. « La vraie plus-value s’effectue sur le contenu « off page et le Netlinking ». Avec cette question : « parmi les liens, quels sont ceux issus des médias sociaux qui vont avoir un impact ? ».
Dans cette optique, Google Plus devient inévitable. Les utilisateurs sont « forcés » de venir sur le réseau social du moteur de recherche de référence. A tel point que Google Plus a récemment dépassé en nombre d’utilisateurs Twitter et Pinterest en France. Une entreprise américaine projette même que d’ici un an et demi à deux ans, le nombre de partage de Google Plus dépasse ceux de Facebook.
Google Plus, le « Facebook sans ami »
Mais le peu d’utilisateurs ou le manque d’intuitivité de l’ergonomie rendent encore cet outil anecdotique pour beaucoup d’utilisateurs. « Les internautes s’en servent de plus en plus en tâtonnant, sans trop savoir pourquoi », révèle Jean-François Longy. A tel point que Jean-François Longy appelle Google + « le Facebook sans amis ».
Cette conférence de Jean-François Longy aura donc eu le mérite de mettre les choses au point, tant au niveau de la différenciation entre la causalité et la corrélation (deux événements peuvent être corrélés (reliés) sans pour autant avoir des rapports de cause à effet), que sur l’impact croissant de Google plus, s’il était encore à démontrer. Petits bémols, sur la faible part donnéseaux contenus "on page", qui peuvent encore, à notre sens, faire une différence entre des sites e-commerce. Deuxièmement, au niveau de la stratégie de contenu sur Google Plus, mieux vaut des contenus plutôt sérieux que légers : le réseau social étant jeune, la qualité des partages est plus engageante. Et cela peut faire de vous un "expert" sur un sujet donné.
Et vous, quelle stratégie adoptez-vous sur Google Plus ?