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3 questions à… Muriel Vandermeulen, directrice de l’agence de stratégie et de marketing de contenu We are the words.

3 questions à… Muriel Vandermeulen, directrice de l’agence de stratégie et de marketing de contenu We are the words

Muriel Vandermeulen a créé l’agence We are the words en 1992, dans le but de produire des contenus orientés utilisateurs. Pourtant, par le hasard de la vie, cette diplômée en traduction et histoire de la philosophie travaille désormais avec différents corps de métiers. Objectif : élaborer des stratégies éditoriales durables et pérennes pour ses clients. Parce que le référencement passe également par l'optimisation des contenus, nous l'avons interviewée lors de sa venue à Lyon.

Comment en êtes-vous venue à travailler sur le contenu éditorial web ?

J’ai été touchée par tous les aspects éditoriaux à mettre en œuvre sur internet lorsque mon agence s’est vu confier la traduction des premiers sites Internet de Myspace et Ebay, au tournant des années 2000.

De manière autodidacte, j’ai intégré dans notre travail les règles de l’ergonomie éditoriale pour étoffer notre offre en rédaction et l’appliquer aux médias de l’écran. A l’époque, mes sources étaient en premier lieu Jakob Nielsen, le spécialiste des interfaces informatiques, le premier à formaliser les règles sur ce média. Il y a eu aussi Gerry McGovern, dont j’ai beaucoup apprécié les ouvrages orientés contenu et cible, et ce dès 1992. Steve Krug également, m’a beaucoup plu, avec son ouvrage « Don’t make me think ». Sa pensée : tu n’écris pas pour toi, il faut écrire en te mettant à la place de l’utilisateur, car ce n’est pas l’auteur que l’on met en avant.

Comment produisez-vous vos contenus ?

Nous respectons un flux de travail précis : écriture, édition, relecture, mise en ligne. Nous possédons une grande base de journalistes, spécialisés dans différentes thématiques : le vin, l’automobile, les assurances, la santé, l’enfance, … Nous leur donnons un gabarit à remplir et des instructions pour respecter le contrat de lecture. Ensuite, nos chargés de projet éditoriaux se chargent d’éditer pour donner la « couleur » éditoriale, l’épaisseur et la valeur ajoutée. Nous ne pourrions pas faire du contenu au kilo, c’est contraire à notre philosophie : attrait, utilité, pérennité.

Quelles différences faites-vous entre le métier de rédacteur web et celui de journaliste ?

Je n’aime pas mettre des étiquettes. Je connais par exemple des économistes qui écrivent très bien et des journalistes qui n’ont pas une belle plume. Sont-ce pour autant de mauvais rédacteurs ? S’il existe une différence, s’il faut étiqueter l’un et/ou l’autre, je dirais, entre le rédacteur web et le journaliste, que le premier écrit pour être lu, et le deuxième écrit pour informer. Le rédacteur doit effacer son nom, le journaliste, non. Mais, encore une fois, je n’aime pas les cases.

Peut-être qu’en lisant cet article, où nous décrivons le travail de rédaction web, les rédacteurs et journalistes se retrouveront. Ou pas ?

Pas de commentaire.

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